Le software as a service établit une interface avec l’utilisateur. Il réalise une fonction et, pour l’utilisateur, peu importe comment il le fait, ce qui compte c’est que le service fonctionne.

La fonction logicielle est décomposée en briques élémentaires appelées services, qui peuvent être recomposées librement pour réaliser une fonction de plus haut niveau.
Par exemple dans le cas du Web :
une cartographie ajoutée dans un site de vente de biens immobiliers ;
une messagerie instantanée dans un site de petites annonces ;
l’ajout de commentaires dans un site de publication d’articles polémiques ;
l’ajout d’une vidéo dans une page Web.

Dans le cas de la vidéo, celle-ci peut provenir du serveur qui a généré la page, c’est la façon non-cloud de procéder. Mais elle peut aussi provenir d’un autre emplacement, elle est alors indépendante et devient un service. L’isolation vers l’utilisateur est assurée par les standards du W3C (URL, HTML, RSS, etc.).

Le SaaS, souvent associé au cloud computing, peut aussi être vu comme un modèle économique de consommation des applications. Consommées et payées à la demande (par utilisateur et par minute d’utilisation par exemple) et non plus acquises par l’achat de licences, le SaaS peut donc à ce titre reposer sur une infrastructure informatique dans le nuage.